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La sophrologie aujourd’hui

Par Le 09/10/2018

CONNAISSEZ-VOUS LA SOPHROLOGIE ?

 

Sophrologie titreAmis crapauds fous, bonjour ! Être un crapaud fou, c’est tout à fait positif ! Et justement, le positif c’est l’objet de la sophrologie dont je vais vous entretenir aujourd’hui. La stratégie du sophrologue est de travailler sur le positif et sa matière première est la conscience. Avec ça vous n’êtes pas beaucoup plus avancé, mais patience, nous allons développer tout ça. La sophrologie est un outil extrêmement utile pour travailler à son mieux-être ou tout simplement pour entretenir son bien-être. En plus d’être utile il est simple à utiliser. En plus d’être simple il est plaisant. Bon OK je suis sophrologue en devenir et j’adore ce que je fais mais je vous raconte la vérité. Allez venez, on en parle !

 

QUE SAVEZ-VOUS DE LA SOPHROLOGIE ?

Avant de découvrir concrètement la sophrologie, je connaissais le terme bien sûr mais j’aurais eu du mal à le définir. Pour moi, c’était une technique pour se détendre, un peu comme la relaxation. Peut-être même qu’on s’allongeait sur un tapis et qu’on fermait les yeux… Comme on dit souvent c’était un moyen d’être plus zen. Je pense que c’est à peu près l’image que beaucoup de personnes ont de la sophrologie, même si celle-ci se démocratise de plus en plus. Certaines femmes ont utilisé la sophrologie pour préparer leur accouchement. Certains sportifs y ont eu recours dans le cadre de leur préparation mentale. Des salariés en burn-out l’ont employé dans la panoplie des outils leur permettant de retrouver le bien-être. Mais alors, ce n’est donc pas que pour se détendre ? On m’aurait menti ?

DÉFINIR LA SOPHROLOGIE

Historiquement parlant, la sophrologie est la science qui étudie la conscience harmonieuse. Gnarf ! Je vois quelqu’un l’air perplexe, sourcils haussés, un index sur les lèvres…

La visite chez le sophrologue

Par Le 03/08/2018

Comment se déroule une visite chez le sophrologue ?

 

L’entretien préalable

En règle générale, la première séance consiste en un entretien individuel entre le sophrologue et son client. À cette occasion, le praticien réalise un interrogatoire poussé afin de bien cerner les attentes de la personne qui vient le consulter. On parle d’anamnèse. Cette étape est indispensable, car elle permet au professionnel de définir les différentes problématiques qu’il devra traiter et, par conséquent, de déterminer l’approche la plus adaptée pour y parvenir. Une fois ce bilan effectué, le sophrologue propose généralement au sophronisé de pratiquer quelques exercices de relaxation visant à évacuer ses tensions et à le reconnecter avec son corps. La première séance est surtout l’occasion d’une première approche de cette méthode et de la création d’un lien entre le praticien et son client.

Comment se déroule une séance de sophrologie ?

La sophrologie peut être pratiquée individuellement ou en groupe mais, dans tous les cas, cette méthode doit être exercée par un professionnel ayant suivi une formation diplômante. Toutes les séances débutent par un petit entretien qui permet au sophrologue de déterminer l’état mental et physique de son client et d’adapter ses exercices en fonction de ses réponses. Ensuite, le praticien invite son ou ses sophronisé(s) à s’installer pour commencer les exercices de relaxation dynamique. Ceux-ci sont essentiellement basés sur un travail de respiration dont l’objectif est de relâcher progressivement les tensions corporelles. Cette phase dure environ vingt minutes. Elle est suivie par une phase de relaxation statique au cours de laquelle le sophronisé ferme les yeux et se laisse guider par la voix du sophrologue qui l’emmène dans un état de conscience à mi-chemin entre la veille et le sommeil. Lorsqu’il parvient à la phase de relaxation profonde, le sophrologue distille à son sophronisé des images positives qui décupleront les bienfaits de la relaxation. Enfin, la séance s’achève comme elle a commencé, c’est-à-dire par un petit entretien qui permet au sophronisé d’exprimer son ressenti. C’est également à ce moment que le praticien donne ses consignes pour que son client puisse réitérer cet entraînement chez lui, car un entraînement quotidien est recommandé.

 

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Qu'est-ce qu'une émotion ?

Par Le 03/08/2018

Qu'est-ce qu'une émotion et comment gérer ses émotions ?

Définition Larousse : « Réaction affective transitoire d'assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l'environnement. »

Pour la plupart d'entre nous, les émotions sont des états très intimes difficiles à définir ou à identifier.

L'émotion possède au moins 4 aspects :

 

1) Les sentiments. Très souvent les émotions s'expriment par des sentiments intimes et subjectifs. Les humains font preuve d'une vaste gamme d'états qu'ils disent ressentir ou en faire l'expérience.


2) Les actions . Les émotions peuvent induire des actions émotionnelles telles que se défendre ou attaquer en réponse à une menace ou rire à gorge déployée en réponse à une bonne blague

3) L'excitation physiologique . La force des émotions dont nous faisons l'expérience est corrélée avec notre niveau d'excitation physiologique, c'est-à-dire l'ensemble es réponses somatiques et autonomes qui coordonnent les comportements en cours.

4) La motivation. Les émotions sont aussi des programmes de motivation qui coordonnent des réponses cognitives et motrices afin de solutionner des problèmes adaptatifs précis. Nous sommes motivés pour obtenir du plaisir et pour éviter la douleur.

 

Selon Robert Plutchik , psychologue américain, nous aurions 8 émotions de base réparties en 4 paires antagonistes :

  •  joie / tristesse
  • affection / répugnance
  • colère / peur
  • attente / surprise

En se combinant, elles génèrent toutes les autres émotions (émotions secondaires ou émotions sociales), par exemple la honte est un mélange de colère et de peur.

Selon Paul Ekman un autre psychologue américain, il y aurait 6 émotions de base

  •  joie
  • tristesse
  • dégoût
  • peur
  • colère
  •  surprise

 

 

Développement des émotions :

A la naissance : le bébé exprime déjà la détresse, le contentement (plaisir) et de l'intérêt

Vers 3 mois : joie (sourire), tristesse et dégoût (crachat d'objets dégoûtants portés à leur bouche)

Entre 4 et 6 mois : colère

Entre 8 et 9 mois toutes les émotions primaires sont présentes.

Entre 18 et 24 mois se développent l’embarras, l'empathie et l'envie

Entre 2 et 3 ans, les jeunes enfants deviennent capables d'évaluer leur comportement à une norme (émotions sociales) et cela permet l'émergence des émotions d'auto évaluation : fierté, culpabilité, regret, honte

Grâce à différentes expériences scientifiques, on sait maintenant que plusieurs régions du cerveau sont impliquées dans le circuit des émotions : on l'appelle le système limbique.

 

L'écoute active

Par Le 03/08/2018

écoute active, pilier de l’éducation positive

 

Un enfant, pour se développer sereinement, a besoin de se sentir écouté et compris. Il est important de faire la différence entre entendre et écouter. Et en tant que parents pris dans un quotidien surchargé, nous avons parfois tendance à oublier de principe, et nous entendons selon nos propres filtres, plutôt que de pratiquer une écoute réellement active.

C’est Elias Hull Porter, psychologue américain, qui a distingué les 6 attitudes d’écoute. Les voici :  

L’écoute jugement

C’est l’écoute qui consiste à porter un jugement, qu’il soit positif ou négatif. On donne son avis et on y répond par “ c’est nul “, “ c’est bien “ , “ je pense que…”. Les conséquences sur l’enfant peuvent être une dévalorisation de l’estime de lui ou encore un sentiment de culpabilité. Il ne se sent pas écouté pour sa propre valeur. Son avis n’est pas pris en compte.

L’écoute interprétative

Ici, celui qui écoute interprète les propos d’autrui en fonction de ses propres croyances, filtres et valeurs. Il va par exemple répondre par “ Si tu dis ça, c’est parce que… “, “ Je sais pourquoi tu m’expliques ça… “. Dans ces cas-là, l’enfant se sent incompris, et peut même développer de grands sentiments de solitude. 

L’écoute soutien

Dans ces cas-là, celui qui écoute se place en position de conseiller, protecteur et d’expert, en soutenant l’interlocuteur, dédramatisant la situation, cherchant à consoler, compatir. Même si cette écoute part d’un bon sentiment, elle peut provoquer chez l’enfant le sentiment d’être pris en pitié, ou encore de limiter son autonomie.

L’écoute autoritaire

Lorsque l’on pratique cette écoute, nous sommes souvent dans le jugement et nous décidons ce que l’autre doit faire. Elle se traduit par des phrases de type “ Il n’y a qu’à…”, “ Il faut que…”. Si nous avons cette tendance, cela peut traduire des blessures intérieurs, et en transmettre également à l’enfant, amenant ainsi agressivité ou risque d’opposition.

L’écoute enquête

Ici, on ne cesse de poser des questions qui ne servent qu’à préciser les points d’intérêt de la personne qui les pose. “ Pourquoi ? “, “ Comment ? “, “ Quand ? “… La personne écoutée peut alors se sentir prise au piège, et ressentir de la culpabilité ou encore de la confusion.

L’écoute active

C’est l’écoute la plus respectueuse des relations humaines. Sa règle d’or est d’accepter l’autre tel qu’il est. Cela se traduit par une écoute entière sans préoccupations autour, une reformulation sans jugement, ou encore une verbalisation émotionnelle, qui peut passer par des phrases telles que “ D’après toi…”, “ Je vois que…”. Ici, je propose mon aide sans donner la solution, c’est l’enfant qui la trouvera par lui-même. Lorsque nous pratiquons l’écoute active, il a ainsi le sentiment d’être compris, respecté, et ceci augmente sa confiance et son estime de soi.

Quelques conseils dans la pratique de l’écoute active :

  • Arrêtez tout ce que vous êtes en train de faire pour écouter activement
  • Placez-vous au même niveau que l’enfant pour établir un contact visuel
  • Adoptez une attitude bienveillante pour faciliter son expression
  • Pratiquez la pleine conscience : soyez juste là, ici et maintenant
  • Focalisez-vous sur ce que dit l’enfant sans l’interrompre
  • Reformulez sans jugement pour vous zssurer que vous avez bien comprus
  • Mettez des mots sur ses émotions
  • Proposez-lui votre aide s’il en a besoin
  • Guidez-le par des questions ouvertes
  • Enfin, remerciez-le de s’être confié

Ainsi, quand vous sentez que votre enfant en a besoin, laissez de côté les conflits ou les grands discours, et prenez le temps d’écouter, d’écouter vraiment ce qu’il tient à vous raconter. Intéressez-vous à ses opinions, ses goûts, ses amis… Ainsi, au lieu de lui enseigner votre vision des choses, cherchez à mieux le connaître.

L’écoute active est un des piliers de l’éducation positive, et c’est logique, car elle permet à l’enfant d’augmenter son estime de lui, et de se sentir aimé 

Le burn out

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